Paris - L'Alpe d'Huez

Départ de Paris - février 2020

 En 1948, Jojo Monneret et ses fils Pierre et Jean, rallièrent Paris à l'Alpe d'Huez en 13 h 45 mn et avec une consommation moyenne de 2,5 litres aux 100 km au guidon de 3 Motobécane D45.

 Le but de l'opération était de rallier Paris à l'Alpe-d'Huez en moins de temps que ne mettent le train et l'autocar, soit 670 km à couvrir en moins de 15 h 30. Le départ s'est effectué devant la brasserie Le Terminus à la Porte d'Orléans, le dimanche 1er février à minuit. Il fut donné par Marcel Cerdan (à gauche).

Photos Archive F.-M. Dumas (moto-collection.org)


Jean-Claude, Igor et Thierry : 25 ans de passion commune

On les dirait tout droit sortis d'un album des Pieds nickelés : Jean-Claude Amilhat, Igor Biétry et Thierry Dubois n'en sont pas à leur coup d'essai  en matière d'idée folle. C'est ce trio qui en 2018, avait emmené "Jospéphine" la Juvaquatre sur le circuit de Linas Montlhéry pour commémorer le record réalisé 80 ans plutôt par Renault. Fort du succès de cette opération, les idées ont fusé et les trois compères sont partis avec la Peugeot 202 de 1938 "Félicie" pour un tour de la France en 6 jours et 3300 km. "Trois mecs en tobec" - sur les traces de Georges Monneret et ses fils est dans la même veine...

Philippe Monneret : le parrain

« J’ai débuté la moto à l’âge de 6 ans. Naturellement, j’ai eu beaucoup de chance d’avoir comme professeur, mon père, Georges Monneret, un des pionniers de la moto en France. Depuis, je n’ai jamais cessé d’être lié à l’univers de la moto.La famille Monneret, c’est 90 ans de passion moto ! Chez les Monneret, la transmission de la passion moto et le partage du savoir-faire sont inscrits dans les gênes.

Une des plus grandes familles françaises de pilotes moto qui totalise plus de 600 victoires, 30 titres de champions de France, + de 250 records du Monde, + de 1.000 podiums dont une victoire aux 24 heures du Mans Moto et plusieurs en GP 350 et 500."

Philippe a immédiatement adhéré à cette idée de célébrer le record de son père. Et a très gentiment accepté d'être le parrain de cette folle aventure.



Une idée à la con...

Après "Osez Joséphine" et "Félicie aussi", il fallait changer de support. N'ayant ni licence d'aviateur, ni de sous-marinier, la moto s'imposait. D'autant qu'une nouvelle aventure "à la con" n'implique ni des véhicules prestigieux, ni des sommes astronomiques.  Aussi plutôt que de siroter des Mauresque au Café des Sports, en rabâchant sur leurs exploits passés, nos trois Ycaristes se lancent dans ce nouveau défi.

Motobécane D45S

Monocylindre 4 t refroidi par air - 122 cm3 (51 x 60 mm) - 4,3 ch/5 300 tr/min - Soupapes latérales - Compression 6 à 1 - Carbu Amac ou Gurtner - Allumage volant magnétique Novi - Graissage par circulation automatique sans pompe - Embrayage acier-bronze dans l'huile - Boîte 3 rapports à main - Cadre tubulaire simple berceau dédoublé - Freins à tambours déportés Ø 100 mm - Pneus 25 x 3. Nos brêles

Philosophie d'YCAR

Avant les courses de déambulateurs que nous ne manquerons pas d'organiser dans l'EHPAD où nous serons internés, il faut bien s'amuser un peu. Rien de tel que de se peler les meules pendant presque 700 km avec des brêlons ne dépassant pas les 65 km/h  ! Ce trio infernal a créé en 1997, le Yacht-club des avions de la route qui compte aujourd'hui des supporters dans les quatre coins du globe.